René Magritte - Les marches de l'été, 1938, huile sur toile, 60x73cm, exposé au Centre Pompidou.
Ce fameux tableau de Magritte est une figuration parmi tant d’autres d’un nu féminin. A l’exception que celui-ci est figé, sans tête, et ne démontre aucune sexualisation apparente. On observe même une déshumanisation de corps. Celui-ci s'inscrit dans le décor, s'inscrit dans la matière, la pierre, et le fait s'apparenter à une sculpture. Nous l'avons choisi pour son ambiguïté certaine dans la démarche, celle de ne faire apparaître qu'un buste féminin, de procéder à une déshumanisation, et à la fois de tellement morceler et faire différer celui-ci qu'il n'a plus grand chose de sexualisant.
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